Numéro 2023_13

Le vaccin n’est pas un bon moyen de suicide, bien au contraire !

Les militants antivax affirment que les vaccins sont responsables de génocides.

Cette affabulation est démentie par la réalité : la presque totalité des décès liés aux maladies « vaccinables » (pouvant être combattues par une vaccination) surviennent chez des non-vaccinés, une infime minorité seulement étant signalée chez des vaccinés, soit parce que leur capacité immunitaire était altérée (vieillissement, maladie ou médicament immuno-déprimants), parce qu’ils ont été vaccinés trop tard (il faut en général une quinzaine de jours pour que le vaccin fasse effet) ou qu’ils n’ont pas eu le temps d’utiliser le vaccin qu’ils avaient acheté. A noter : un vaccin conservé au frigo ne protège pas ceux qui l’ont mis au frais…

En pratique, les vaccins ne sont pas mortels. En revanche, certaines maladies le sont.

Vaccin

Substance augmentant les défenses d’un être vivant disposant d’un système immunitaire : humain, animal, plante.

Ce système immunitaire leur permet de cohabiter en bonne harmonie avec les espèces les plus répandues sur terre, les micro-organismes : virus, bactéries, champignons unicellulaires (levures), etc.

Dans certains cas, des micro-organismes envahissent et mettent en danger la santé et la vie de ceux qu’ils infectent. Leur système immunitaire leur permet alors de se défendre et de limiter les méfaits de l’infection.

En le stimulant, les vaccins apprennent au système immunitaire à réagir plus tôt et plus fort.

Dans le meilleur des cas, le sujet vacciné évite totalement l’infection en éliminant le micro-organisme agressif dès son arrivée. Dans d’autres cas, le vaccin n’empêche pas l’infection, mais limite ses conséquences sur la santé.

L’effet du vaccin dépend beaucoup de la vigueur du système immunitaire. Quand l’âge ou certaines maladies affaiblissent l’immunité, l’efficacité du vaccin décline. Dans les résidences de personnes âgées, vacciner les résidents ne suffit pas. Pour les protéger contre la grippe, le Covid ou la coqueluche, il faut aussi vacciner tous ceux qui peuvent leur transmettre l’infection : leurs proches et leurs soignants.

La durée de la protection vaccinale dépend de la capacité de l’organisme à conserver le souvenir de la vaccination. Cette « mémoire immunitaire » dépend de la nature du vaccin. Ainsi, le vaccin contre la coqueluche protège pendant une quinzaine d’années mais, au-delà, la mémoire immunitaire anticoquelucheuse s’efface et il faut se faire revacciner pour être protégé et protéger son entourage.

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